Titre :
💡 Le design thinking : la clé pour créer de la valeur à l’ère de l’IA
Introduction
Beaucoup de gens vont gaspiller 2026 à tester des outils d’IA, suivre des formations et empiler des “side projects”. Pourtant, la raison de leur stagnation est simple : ils essaient de résoudre les mauvais problèmes.
Dans un monde saturé de technologies, ce n’est pas la maîtrise des outils qui fait la différence — mais la capacité à penser clairement. Et c’est là qu’entre en jeu le design thinking.
Comprendre le vrai problème avant de le résoudre
Les entreprises d’aujourd’hui se noient dans les outils d’IA.
Elles testent, expérimentent, intègrent… sans jamais vraiment savoir pourquoi.
Résultat : des projets coûteux, peu d’impact réel, et une grande confusion.
Le consultant avisé, lui, fait l’inverse : il commence par clarifier.
Avant de parler de ChatGPT ou d’automatisation, il s’interroge :
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Où se trouve le véritable blocage ?
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Quelles sont les douleurs humaines derrière le problème technique ?
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Quelle solution simple aurait le plus grand effet ?
C’est exactement la démarche du design thinking.
Le design thinking : une méthode humaine avant tout
Popularisé par la firme IDEO, le design thinking repose sur une idée puissante :
L’innovation ne commence pas avec la technologie, mais avec l’humain.
Au lieu de partir d’un outil (“on veut un chatbot”), on part d’un besoin (“nos clients se sentent perdus au démarrage”).
La méthode se déroule en cinq étapes :
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Empathie — comprendre les gens, leurs émotions, leurs frustrations.
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Définition — reformuler clairement le problème réel à résoudre.
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Idéation — explorer différentes pistes possibles.
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Prototypage — créer une version simple et rapide à tester.
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Test — recueillir des retours, affiner et améliorer.
En appliquant ces étapes, on évite de gaspiller des mois sur de fausses solutions et on aligne l’innovation sur la réalité.
L’exemple typique : “On veut un chatbot”
Un client demande un chatbot.
Mais après avoir discuté avec son équipe et ses clients, on découvre que le vrai problème est ailleurs : l’onboarding.
Les nouveaux utilisateurs se sentent perdus la première semaine, ce qui fait chuter les ventes.
Grâce au design thinking :
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On redéfinit le problème : “Les nouveaux clients ont besoin d’un accompagnement clair et humain dès le départ.”
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On imagine plusieurs solutions : e-mails guidés, formulaires interactifs, mini-assistant d’accueil, etc.
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On teste la plus simple.
En quelques semaines, les ventes montent — sans même construire le chatbot initialement demandé.
Pourquoi c’est crucial à l’ère de l’IA
Les outils d’IA changent chaque semaine.
Mais la compréhension humaine, elle, reste rare et précieuse.
Le consultant ou créateur qui maîtrise le design thinking devient alors un traducteur entre la complexité technologique et les besoins réels du terrain.
Il ne vend pas des “features”, il vend de la clarté.
Et c’est cette clarté que les entreprises paient cher.
Conclusion
Le design thinking n’est pas qu’une méthode pour les designers.
C’est une philosophie de travail pour toute personne qui veut créer de la valeur dans le chaos actuel.
Alors avant de courir après le prochain outil d’IA, posez-vous une question simple :
“Suis-je en train de résoudre le vrai problème ?”
C’est là que commence la vraie innovation.